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34G" POÉSIE. F r i s é s , fardés, m u s q u é s , serrés dans un veston, Et raides m a i s pas plus que leur linge carton. Les u n s frais é m o u l u s es m a i n s des b a r b a c o l e s , Disent qu'ils sont b l a s é s , au sortir de» écoles.... Les a u t r e s — éreintés — et t e i g n a n t leurs cheveux, Affirment qu'ils sont nés bien après leurs neveux. Vieux ou j e u n e s , ils sont m e n t e u r s et ridicules, ...Mais leurs noms—roturiers—suivent des particules ! Que j ' a i m e à les entendre ! et q u e j ' a i m e à les voir S u r u n vélocipède en t r é b u c h a n t s'asseoir !.... Saluer g a l a m m e n t u n e femme i n c o n n u e Et dire à leur voisin : Ou bottés en Bastien, et le j a r r e t arqué, La cravache cinglante et le faux col m a r q u é De têtes de chevaux, vanter en chants épiques, Les c h a s s e s de l'hiver et leurs succès h i p p i q u e s , Sabrant l'air et criant : alright 1 à chaque pas, En traçant le portrait des pur-sang qu'ils n'ont pas. Ils mangent, sans songer, l'héritage d'un père; ... Ils font semblant de rire, en parlant de leur mère'! « Sans doute ! ils font semblant ! tous ça c'est des façons, « Me dit un gône, hier. —Ce sont de bons garçons. « Ils me donnent souvent de gros bouts de cigare « Qu'ils ont mâchés huit jours des Terreaux à la Gare. » Soit, gône ! je t'approuve ; avec leurs sots penchants, Je les crois, au total, plus bêtes que méchants. Après les cocodès sifflons les cocodettes. Jane porte e » chignon un bonnet de sapeur.