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4(i(i LAMARÃINK KT SA FAMILLE.
a été baptisé Alphonse-Marie-Louis, né dhyer fils de Pierre
de Lamartine capitaine de cavalerie au régiment dau-
phin , et de Françoise Desroys, chevalier de l'ordre
royal et militairede Saint-Louis, cydevant élu de la no-
blesse du pays et comté de Maconnois, seigneur de Mon-
ceaux et autres lieux, demeurant en cette paroisse, ayeul
paternel malade et représenté par François Louis de
Lamartine son fils aine, cydevant officier delà maison mili-
taire de Sa Majesté, seigneur de Montculot Nery et autres
lieux, résidant en cette paroisse, et la marraine dame Mar-
guerite Darvault, cydevant sous-gouvernante des princes
de la maison d'Orléans, épouse de Jean-Louis Desroys
cydevant écuyer seigneur de Rieux et autres lieux,
résidante ordinairement à Paris, paroisse SaimVEustacîie,
ayeule maternelle, qui ont signé avec le père.
Signé : LAMARTINE père, LAMARTINE DUVILLARS, LAMAR-
TINE fils, BARTHELOT DE RAMBUTEAU, RAMBUTEAU fils, BOYER
DE ROTFÈ, NOLY veuve DE PBUSILLY, LADREHETTE de RAM-
BUTEAU et FOCARD curé.
Pour copie certifié conforme :
Le Maire de Mâcon, signé : VAUCLIN.
La mère d'Alphonse de Lamartine fut sa première insti-
tutrice, jusqu'au moment où il quitta le manoir de la
famille pour le collège des Pères de la F o i , à Belley; ses
études achevées, il voyagea en Italie et revint à Paris
en 1844, pour être garde du corps jusqu'à la fin des Cent
Jours. La poésie lui allait mieux que les armes ; il s'y
donna tout entier et enthousiasma la France entière de
ses premiers vers ; nous ne rappellerons pas tontes ses
publications qui alternèrent sa carrière de diplomate,
d'académicien, de membre du gouvernement provisoire.
D'abord attaché à la légation de Naples, secrétaire Ã