Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
50                    ARTHUR DE VIRY.

    La question des inondations de la Loire. 1847.
    Mémoire présenté à la Commission municipale sur
 les intérêts de la ville de Roanne qui se rattachent au
 maintien du chemin de fer sur la rive droite de la
 Loire. Novembre 1853. — Ce rapport, approuvé par la
 Commission, a eu l'honneur d'être présenté par elle à
 MM. les ministres.
    A l'époque de l'inondation, il donna au Conciliateur
.une suite d'articles sur les précautions hygiéniques à
 suivre pour combattre l'influence du fléau sur la santé
 publique. Ces conseils révèlent tout ce que sa pratique
 avait de prudent et de sûr.
    Outre ces brochures et les articles qu'il donnait aux
 journaux, il avait prononcé sur la tombe de plusieurs de
 ses collègues des discours qui furent reproduits. MM.
 Gonindard, Gubian, Imbert, avaient, été loués par lui
 avec cette éloquence qui sait mettre le cœur au service
 de l'esprit. En 1855, il avait rendu le même devoir à un
 de ses parents, M. le vicomte deBecdelièvre, artiste d i s -
 tingué, dont la généreuse initiative avait créé au Puy
 un musée riche et intéressant.
    Dans toutes les branches de l'administration il payait
 de sa personne. En 1848, il avait cédé aux vœux de ses
 concitoyens en acceptant le grade dé capitaine de la garde
 nationale, poste difficile, si on se souvient des passions
  qui grondaient de toutes parts. En 1862, il était nommé
 administrateur et médecin des prisons. « Et comme si ce
 n'était pas assez de ces lourdes charges, dit M. le docteur
  Coutaret dans le discours prononcé par lui sur sa tombe,
  M. de Viry était encore membre du conseil de fabrique
 de Notre-Dame-des-Victoires, et administrateur de 1»
 Caisse d'épargne. »
    Et partout, et toujours il payait de sa personne. Rap-