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                          BIBLIOGRAPHIE.                         323

M. Pétrequin, pour démasquer les véritables auteurs de ce ma-
nuscrit apocryphe. Pour continuer notre analyse, il nous reste-
rait aussi à suivre le patient et infatigable auteur dans son travail
de révision, de correction, de restitution, travail pénible, ingrat,
que la passion de l'artiste, amoureux du fini et de la perfection
de son Å“uvre, explique et fait admirer; mais l'espace nous man-
que, il faut abréger.
    Cependant, un scrupule nous prend et nous voulons ajouter
un dernier mot qui rappelle les erreurs de toute nature qui ont
été commises et qui se rapportent à VEdith Princeps et à l'Edi-
tion de Pithou; qui touchent à Nadot et à ses fragments, au
manuscrit de Trau et à l'édition de Bourdelot, et dont nous de-
vons leredresssement à M. Pétrequin; qui rappelle enfin les in-
vestigations si curieuses de ce critique, au sujet des éditeurs,
commentateurs et traducteurs qui, sous des pseudonymes, et
toute pudeur couverte, ont pu, à leur aise, discourir sur Pétrone
et son Å“uvre.
    Telle est la tâche que s'est imposée l'auteur des Recherches
sur Pétrone, telles sont les difficultés sans nombre qu'il avait à
résoudre. Un pareil effort eût épuisé les forces et lassé le cou-
rage de tout autre. Nous ne parlons pas des obstacles maté-
riels, des pertes de temps, des déplacements, des voyages
qu'exigent la recherche et la découverte des documents ; nous
faisons allusion à ces difficultés inhérentes au sujet lui-même
 et que celui là seul était capable de surmonter qui pouvait
réunir, dans un même faisceau, les connaissances les plus
 variées et les qualités les plus diverses, qui pouvait allier le
 savoir de l'historien et de l'érudit au talent du critique et du
 littérateur.
    Cette dernière publication nous rappelle celles qui l'ont pré-
cédée : VHistoire deVEàtel-Bieu de Lyon, les Etudes sur les
médecins de l'antiquité et notamment sur Hippocrate, Galien.
Paul â'Egine, etc.; elle nous annonce aussi l'apparition pro-
 chaine delà traduction des OEuvres chirurgicales d'Hippocrate.
    Si l'on croyait, après cela, que les études sur l'antiquité aux-
 quelles s'applique M. Pétrequin et qui demandent la méditation