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                            I.A DIANA.                         175

gneur de Joux, le fief de Jehan de Joux, le fief de Gaude-
mar de Jarez, gentilhomme forézien. » Ces fiefs font par-
tie d'un assez grand nombre de châteaux et seigneuries
que Eohert II recommande à' ses successeurs de ne pas
aliéner. Ceci nous initie encore à la politique des princes
féodaux qui tenaient à avoir des points d'observation ou '
des postes militaires au sein des Etats voisins. On voit,
en effet, que, souvent, en donnant des terres éloignées de
leur Etat en apanage à des cadets de leur maison ou en
dot à leurs filles, et même en les aliénant, ils s'en réser-
vent l'hommage, quitte à le rendre à leur tour au seigneur
suzerain dont relèvent ces terres. On comprend aisément
leur intérêt politique à se ménager ainsi la possibilité d'en-
voyer^ des représentants dans les pays voisins à l'assemblée
des Etats.
   L'écusson de Champagne, sous le. n° 27, vient après ce-
lui de Bourgogne. Sans brisure comme ce dernier, il ne
peut appartenir qu'au comte de Sancerre, alors Etienne II,
devenu chef de la maison de Champagne par l'extinction
de la branche masculine de Navarre. Les observations
faites à propos de l'écusson de Navarre s'appliquent de
même à celui de Sancerre, mais la présomption est mieux
établie. Guy de Dampierre, devenu sire de Bourbon par
son mariage avec Mahaud, héritière de l'ancienne mai-
son de Bourbon, s'était remarié en secondes noces avec
une dame Barthélemie, dont on ignore la famille, et en
avait eu deux filles. L'aînée, Mahaud, comme l'appelle le
père Anselme (1), épousa-Guy IV, comte de Forez, mais
n'en eut pas d'enfants. A sa mort, son apanage en Forez
 dut passer, sans doute, à sa sœur Marie, qui, de son ma-
   il) Les Grands officiers de la couronne, articles Bourbon et Cham-
pagne.