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FRANÇOIS DE ROYERS DE LA VAI.FENIÈRE. 483 portant, pour desservir le deuxième étage. C'est celui qui conduit au musée d'histoire naturelle. Cinq grandes fenêtres placées deux au nord et trois au midi l'éclai- raient d'une lumière abondante. Nous ne savons pour quel besoin de symétrie on a sacrifié ces baies en y suppléant par un ciel ouvert placé au-dessus de l'ouverture circulaire de la voûte; cela a conduit l'architecte Dardel à murer par un tambour les balustres qui entouraient l'ouverture. On a ménagé, dans cet angle du monastère, des lieux d'aisance aérés par une petite cour et un escalier à vis, lequel dessert actuellement la maison voisine. Dans l'aile méridionale on trouvait, à côté du grand escalier, l'infirmerie avec petite chapelle sans entresol5 puis, avec entresol, la bibliothèque et les archives. Dans le couloir circulaire était une porte, dont on voit la trace à l'extérieur, donnant accès par un pont couvert, au chœur construit au xvin" siècle derrière le sanctuaire de l'église ; on trouve encore les retombées de l'arc de ce pont. A l'angle sud-est était un escalier desservant tous les étages dont il subsiste une partie derrière l'ancien Réfectoire et de plus un petit escalier dérobé, placé dans l'épaisseur des murs, qui conduisait à la rue Clermont ; ce dégagement a été démoli dans la construction de la nouvelle aile du Palais par l'architecte Desjardins. L'aile à l'est était semblable à celle de l'ouest et l'es- calier de l'angle nord-est subsiste entier : l'architecte Dardel a fait percer l'ouverture circulaire qui l'éclairé sur le portique. Le deuxième étage reproduisait à peu de chose près le premier étage, sauf l'étage en entresol ; les fenêtres don- nant à l'extérieur" étaient aussi garnies de vitraux armoriés.