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472                 LAMARTINE ET SA FAMILLE.


                          III.
                  PREUVES DE NOBLESSE
Faites, le 20 septembre 1783, devant Bernard Chérin, généalogiste
                et historiographe des ordres du roi,
      Par Pierre de Montherot de Béligneux, garde du roy
                    de la Compagnie écossaise.
       (Bibliothèque impériale.—Cabinet des Titres.)



                EXTRAIT DE L'HISTOIRE DE LA CURÉE :

   Messire Pierre de Montherot et Montferrand, chevalier, demeurant
à Lyon, rue de la Pérollière, paroisse Saint-Paul, veuf de dame Elisa-
beth Richery; sa première femme, procédant de l'autorité, consente-
ment et en présence de son père et de Jean-Baptiste, son frère, épouse
par contrat passé en la ville de Mâcon, le 9 février 1754, devant Puthod
et son confrère, notaires royaux aud. Mâcon, Jeanne Sybille Philip-
pine de la Martine, demoiselle, fllle de messire Jean-Baptiste de la
Martine, chevalier, seigneur d'IIurigny, et de dame Anne de la Mar-
tine, ses père et mère, demeurant aud. Mâcon, procédant de l'autorité
et en présence de ses dits père et mère, et M Philibert de la Martine,
                                               â„¢
ancien capitaine au régiment de Piémont, chevalier de S'-Louis, de
M Louis-François de la Martine, ancien capitaine au régiment de Mo-
  â„¢
naco-infanterie , aussi chevalier de Sl-Louis, ses oncles, de M" Fran-
çois de la Martine, doyen de l'église de Mâcon, son grand-oncle, et
autres, ses parens : par ce contrat, le futur se constitua les mêmes
biens que lui avait constitués le sieur son père, par son premier contrat
de mariage du 16 février 1753, consistant en deux maisons à Lyon,
la terre de Béligneux et dépendances, avec toute justice, haute,
moyenne et basse, et le fief de Montferrand, situés en .Bresse, avec ses
appartenances et dépendances, desquels biens le père se réserve la
jouissance, sa vie durant, en s'obligeant de payer à son fils une rente
annuelle de mille francs ; se constitua, de plus, le sieur futur tous les
droits à lui échus par le décès de sa première femme. Les père et
mère de la D1" future constituèrent à leur fille une somme de trente-
quatre mille livres en contrats de constitution de rentes à cinq pour
cent, ensemble la. terre et seigneurie d'Hurigny, avec les châteaux,
domaines, etc., en dépendants, sous la condition expresse que lorsque