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                          LA DIANA.                       255

un château, ne nous sont pas connues. Quelques autres
seigneurs, au contraire, quoique de familles et d'armes
très-connues, comme Guillaume d'AugeroUes, qui rendait
hommage pour le château de Saint-Polgue et appartenan-
ces, ainsi que Itier Raibi, de la maison d'Urfé, pour le
château de Saint-Marcel d'Urfé , ne figurent cependant
pas à la voûte, du moins avec le blason que nous leur con-
naissons et qu'ils n'avaient peut-être pas à cette époque.
Cette dernière hypothèse paraît, en effet, d'autant plus
probable, que les armes connues d'Augerolles ne se trou-
vent ni à la frise, ni à la voûte, quoique cette maison im-
portante dût certainement figurer au moins à la frise de
la Diana.
   Au milieu de ces obscurités, il est donc difficile, je le
répète, d'interpréter d'une manière certaine tous les bla-
sons de la voûte", sans parler de ceux de la frise ; mais
comme, en définitive, la plus grande partie en est con-
nue, il n'est peut-être pas sans intérêt d'essayer d'en
faire le tableau analytique. Seulement à côté d'écussons
parfaitement déterminés, nous devons nous attendre à
des lacunes et nous contenter parfois de simples conjec-
tures.
   Mais avant d'entreprendre cette minutieuse analyse, il
importe de bien nous pénétrer de l'esprit du temps dont
nous avons à parler. C'est une tendance malheureusement
trop commune que de juger les faits du passé avec les
idées du présent. Comme les institutions , comme les
mœurs et les usages, l'histoire de la féodalité a eu ses
transformations. On s'exposerait donc aux erreurs les plus
grossières si l'on voulait interpréter les choses du xm e siè-
cle, en se plaçant au point de vue des usages des derniers
siècles de la monarchie. Voici, par exemple, une particu-
larité qui frappe tout d'abord dans l'histoire héraldique de