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526 DISCOURS Mi M. TABA.ttE.VU. pu le réunir a chaque instant a ses plus chères affections , et appeler au moindre accident sa mère au chevet de son lit Les seuls perfectionnements de l'usine paternelle , pendant la courte durée de sa jeune vie , n'ont-ils pas d'ailleurs suffi pour lui apprendre combien était puissante l'intervention de la science dans les ateliers de l'industrie. Notre dévouaient est assuré aux généreuses aspirations de cette jeunesse , que son instinct ne trompe pas , qui pressent mieux que nous l'avenir pour lequel elle est née, et qui, étonnée des prodiges déjà accomplis par les applica- tions des sciences , prévoit que le jour n'est pas éloigné où toutes nos industries seront autant de sciences appliquées. Elle apprendra de nous tout ce que la science a déjà fait pour éclairer les pratiques des arts , tout ce qui reste à faire et qui sera sa mission dans le monde. J'annonçais l'espoir que mes encourageantes paroles ne rencontreraient aucune opposition , et, cependant, en ce moment même où tous les regards sont frappés des splen- dides créations des sciences et de l'industrie accumulées en un brillant palais par le génie des nations modernes, des voix s'élèvent encore pour arrêter l'élan qui nous porte h l'étude des sciences. Nous répondrons a d'éloquentes mais dangereuses erreurs, que la plus haute philosophie doit s'incliner devant les grands faits de transformation sociale , alors qu'ils sont accomplis. Le souffle puissant de l'industrie entraîne aujourd'hui tous les peuples. Dans quel but ? Dans quel dessein ? Nous l'igno- rons. Mais nous savons que Dieu a toujours protégé l'hu- manité qui est son oeuvre. Nous savons que la science seule peut soutenir le monde dans la gigantesque entreprise indus- trielle où il est engagé, et que nul n'a le droit d'éteindre la lumière providentielle qui nous guide dans l'accomplisse- ment de nos nouvelles destinées. Plus sages et surtout plus confiants dans les vues de la Providence, vous ne renierez pas le monde où vous vivez , vous protégerez la science et jusqu'aux faibles efforts qui. dans notre Ecole des sciences appliquées , témoigneront de notre concours a l'œuvre commune. Encouragés par vous , nous répondrons avec confiance aux généreuses intentions du Ministre éclairé (1), qui, par la fondation de nouveaux cours pratiques des sciences dans notre Faculté , vient de réaliser en faveur de la ville de (1) M. Forloul . ministre de l'Instruction piiWifjue.