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422                 ANNE DE GE1ERSTE1N.

                           LE DPO.
      Toi ! de la calomnie employer le secours
        Lorsque je te rends à toi-même ?
            Il est mon ami.
                         RODOLPHE.
                         Lui?
                           LE DUC.
                                Je l'aime.
                         RODOLPHE.
       Lui, ton ami ? tu vas t'en repentir.
         Adieu, je voulais t'avertir.
(Le duc s'approche de sa tente; il aperçoit la corde et le
               poignard du Saint-F'ehmê.)
                            LE DUC.
      Encor ce tribunal a la sourde vengeance !
                         CHEVALIERS.
        Ce tribunal qui nous glace d'effroi.
                           LE DUC.
            Qui voudrait s'élever à moi
      Et dont je briserai dès ce jour la puissance.
           Je sens renaître ma fureur,
           Que Nancy soit livrée aux flammes !
           A l'assaut ! Qu'on prenne les femmes !
           .Te veux régner par la terreur.
                    SOLDATS,   CHEVALIERS.
           Aux armes !
                           LE DUC.
                       Le canon ?
                    SOLDATS,    CHEVALIERS.

                                   Aux armes !
           Le camp, a l'ennemi livré,
           Par les Lorrains est entouré.