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420 ANNE DE GEIERSTEIN. Le reste est à moi... (Il regarde dans la tente et y jette la corde et le poignard du Saml-Fehmë). SCÈNE VII. Les Preeédenls, RENTRÉE DES BOURGCIGNONS, RODOLPHE blessé et prisonnier. SOLDATS, CHEVALIERS. Saint André î Cette victoire est belle ! (Montrant Arthur). Son regard étincelle, Son ennemi chancelle, Pauvre confédéré ! LE DUC. Oxford, ton fils s'est illustré. SOLDATS, CHEVALIERS. Saint Georges et saint André Vous daignerez entendre La Bourgogne et la Flandre Qui vous ont honoré. La Suisse et la Lorraine Porteront un chaîne, Le fer est préparé, Saint Georges et saint André ! RODOLPHE. Je suis vaincu, c'est le destin des armes, Mais mon pays n'a-t-il donc qu'un soldat ? Le vent n'a pas séché les larmes Que je vis tomber k Morat. LE DUC. Morat ! Quel souvenir ! Ma tête encor s'égare !