page suivante »
ANNE DE CEIERSTE1N. Avait entre leurs mains déposé mon berceau ; Dans leur malheur je serai leur compagne, Pour moi leur sort est assez beau. LE DUC. Vous avez passé la frontière D'après les ordres paternels, Vous resterez dans mon camp prisonnière, ARTHUR el RODOLPHE se défiant. Il te souvient de serments solennels. LES SUISSES. Gagnons la montagne ! Bourgogne et Bretagne. Gens d'armes, archers, Bataillons immenses, Briseront leurs lances Contre nos rochers. ARTHUR, RODOLPHE. La guerre te sera fatale. (Une corde et un poignard roulés avec un morceau parchemin tombent aux pieds du Duc). LE DUC et LA COUR. Eh ! quoi? la corde et poignard ! LE DUC. Fermez, le palais sans retard, Que nul ne sorte de la salle, Saisissez le coupable ! On en veut à mes jours , Du tribunal de sang je brave l'insolence Et je briserai sa puissance. ALBERT DE GEJERSTEIN. Du Saint-Véhmé les coups portent toujours, Aimé VINGTRIMER. (La fin uu prvc/tain numéro)