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184                ANNE DE GEIEKSTEfN.

                           TOUS.
       0 mes amis, de l'antique Allemagne,
       Gardons toujours et l'orgueil et les mœurs ;
         Que jamais la mode ne gagne
         Ni nos coutumes ni nos coeurs.

                        SCÈNE      nr.
          Les Précédents, ALBERT DIÎ GEIERSTEIN.
{Mengs rentre avec un air soumis et inquiet; la plupart des
  convives se lèvent effrayés; Albert de Geierstcin regarde
  avec attention Philipson, celui-ci paraît étonné de l'effet
  produit par le nouveau-venu.
                          ALBERT.

       Qu'attendez-vous? Qu'on se remette à table.
       Quelle terreur a troublé le festin?
         {A Philipson en s'asseyant près de lui),
         Je dois rendre grâce au destin
         Qui m'approche d'un hôte aimable.
         On chantait quand je suis entré,
         On se livrait même à la danse.
         Allons, la bas, troupeau cuivré,
         Entendez-vous? qu'on recommence.
                     MENGS empressé.
         Entendez-vous, troupeau cuivré?
         On vous l'a dit, qu'on recommence.
                      LES BOHÉMIENS.
         J'obéirai, j'obéirai.
       Or, écoutez l'histoire lamentable
       D'un grand martyr, Monseigneur saint Denis,
       Qui, possédé d'un courage indomptable,
       Sa tête en main, traversa tout Paris..
                          ALBERT.

       Il nous suffit, votre histoire est connue,