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ANNE DEGEIERSTEIN. 179 Hardis cavaliers. Cavaliers, soldats, Veulent paye entière, Ou la prisonnière Verra nos ébats, Cavaliers, soldats. ARTHUR. Aux soldats mutinés jamais accord ni grâce. ITAL. Pas de quartier. UN LANSQUENET lui assénant un coup de massue. Voilà le mot de passe ITAL. A moi ! ANNE et ANNETTE vers les fenêtres. Secours ! Arthur se met à côté d'Ital, tous deux chargent les lansque- nets et les repoussent hors de la salle ; des domestiques et des paysans viennent prêter main forte. ARTHUR. Nous sommes délivrés. ANNE, ANNETTE, ITAL. Ils ont fui ! ARTHUR. Nos chevaux? ITAL. Ils sont tout préparés. ANNE, ANNETTE, ITAL. Vous nous avez sauvé la vie. ARTHUR. Voila pourquoi je l'ai suivie. ANNETTE à Ital. Liens d'amour, tiens sacrés.