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ANNE DE GK1ERSTE1N. 17/ SCÈNE VII. ANNETTE. Nous avons parlé sans mystère. ARTHUR. Oh! permettez qu'à vos genoux..... ANNE l'interrompant. D'un vassal insolent j'ai châtié l'audace, Mais chacun demeure a sa place Et tout reste égal entre nous. Vous oublîrez une sœur insensée Qui laissa deviner le secret de son cœur, Dont la plus profonde pensée Fut un vœu pour votre bonheur. ARTHUR. Anne, si ma naissance a la vôtre est égale.... ANNE. Arthur !... (on entend un bruit au dehors). ANNETTE. Quel bruit dans le manoir ! ANNE. Qu'avez-vous dit? ANNETTE. Moi, j'y vais voir. SCÈNE VIII. ARTHUR, ANNE. ARTHUR. A.NNE. Daignez sourire à l'ardente prière . Daignez aussi répondre à ma prière, De l'inconnu qui vous poursuit d'amour, Puis-je, en honneur, accepter votre amour? Et peut-être serez-vous fière Je mourrais si je n'étais fière Du nom qu'il doit porter un jour. Du nom qui sera mien un jour. ANNE. Avez-vous entendu? C'est un cri de détresse. 12