Revue du Lyonnais » série 2 - n°11 ( 1855 ) » pp.166

166                        ANNE DE GEIERSTEIN.


                              SCENE VU.
                                ARTHUR.
                                 L'ai-je entendu?
      Le ciel exauee-t-il ma prière insensée?
        Avant ma mort dois-je encorla revoir?
           Ai-je une place en sa pensée !
        De Geierstein elle a lui le manoir...
           Quel est cet étrange mystère?

                              SCÈNE VIII.
                           ARTHUR, PHIL1PSOJN.

                               PH1UPSON.
            Tout est prêt; nous partons.
                                AUTHOK.
                                         Mon père !
            Du fleuve traversons le cours,
            Une gondole ouvre ses ailes.
                               PHILIPSON.
            Pourquoi?
                                ARTHUR.
                            L'on en veut a nos jours:
                               PHIUPS01V.
            Qui vous a donné ces nouvelles?
            Qui nous connaît ?
                                 ARTHUR.
                                 Des étrangers.
            Us m'ont dit : Charte est en Lorraine ;
            Passez le fleuve, ici sont des dangers.
              PHILIPSON.                            ARTHUR-

De mon enfant est-ce bien la prudence? De votre enfant écoutez la prudence,
  Arthur, ai-je entendu ta voix ?      Un bon conseil vous advient par ma
  Vous saviez mon chemin d'avance,       Onsaitnotre route d'avance, [voix,
  Pourquoi changermonpremierchoix? Par pitié changez votre choix.