Revue du Lyonnais » série 2 - n°11 ( 1855 ) » pp.163

           ANNE DE GEIERSTEIN.            163
 C'est bien ce que j'avais rêve' !
 Mais je me dois a l'Angleterre
 El d'autre amour je suis sauvé.

           SCÈNE DEUXIÈME.
ARTHCR, PH1LIPSON, CN GCIDE, BATELIERS.
              LES BATELIERS.
 Le Rhin vous attend sur la rive,
   Passez, nobles seigneurs;
   La voile fugitive
   Sourit aux voyageurs ;
   Ici, dans la nuit sombre,
   On a trop de dangers.
   Jamais on n'a vu l'ombre
   Propice aux étrangers.
           PHILIPSON au guide.
 Tu l'entends, finis ta prière.
                LE GUIDE.
 De Dieu j'implore le secours.
                PHILIPSON.
 Veux-tu, de la journée entière,
 Voir ici terminer le cours?
                BATELIERS.
 Le Rhin vous attend sur la rive,
   Passez, nobles seigneurs ;
   La voile fugitive
   Sourit aux voyageurs.
         PHILIPSON aux bateliers.
   Merci, mais de la plaine
   Je suivrai le chemin.
                LE GDIDE.
   Il faut reprendre haleine,
   Nous partirons demain.