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ANNE DE GE1ERSTE1N. Ti Régnez toujours dans ce canton ; Par vous nous n'avons pas de maîtres. Pas plus que l'aigle du vallon, I a Liberté, cette fille guerrière, Règne après Dieu sur nos chalets. Et notre épée ardente et fière La maintiendra reine dans nos forêts. (Anne et Arthur s'éloignent ; Anne indique à son compa- gnon les curiosités de la vallée. PHIL1PSON. Je crois voir ces héros de Rome et de la Grèce, Simples dans leurs discours, grands dans leurs actions, Qui menaient leurs troupeaux avec cette sagesse Dont ils guidaient les nations. ANNETTE. LES FILS EIEDERMANN, Notre maîtresse est émue Notre cousine est émue Et ses traits ne font que changer Et ses traits ne font que changer Depuis la venue Depuis la venue De cet étranger. De cet étranger. KRNEST désignant Anne et Arthur qui causent à voix basse Si Rodolphe arrivait ! RUDIGER. C'est lui ! LES FILS BIEDERMANN. •«Gare la guerre ! Nous verrons l'orage éclater Entre la Suisse et l'Angleterre. ARTHUR, Rapprochant. Je crois qu'on veut me plaisanter. SCÈNE III. Les Précédents, RODOLPHE DE DONNER H BGEL, RODOLPHE à Biedermann.