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402                            BIBLIOGRAPHIE.

voyageur, cette ville intéressante, port de station et de relâche pour plusieurs
puissances, devint le sujet de ses observations. Voici enfin Alger ! nous ne
suivrons pas l'auteur dans la description qu'il donne de cette ville et de ses
environs : la date, déjà un peu ancienne, de son voyage nous dispense de ce
soin. Tant de changements, d'ailleurs, se sont opérés depuis l'époque à l a .
quelle écrivait M. Pointe que la physionomie originale d'Alger a dû. néces-
sairement en recevoir de graves atteintes.
  Dans sa Lettre sur l'enseignement des sciences médicales à Lyon,— lettre por-
tant la date de 1826 et annotée en 1 8 4 3 , — M . Pointe cnumère les titres de no-
tre cité à la conversion de son Ecole secondaire en Faculté de Médecine. Ile
montant aux époques les plus reculées de notre histoire, il évoque les glorieux
souvenirs de la médecine lyonnaise. Il dit combien, de nos jours, sont nombreux
les éléments d'instruction offerts par notre ville à une jeunesse studieuse. Que
manque-t-il, en effet, à Lyon pour rivaliser avec Paris? Ne possédons-nous
pas une Faculté des Lettres et une Faculté des Sciences, de grands hôpi-
taux, un Jardin-des-Plantes, un Cabinet d'Histoire naturelle, un riche Arsenal
de chirurgie, deux Bibliothèques publiques ? Ne voyons-nous pas s'élever un
édifice digne en tous points de recevoir une Faculté de Médecine ? Espé-
rons donc que le vœu du docteur Pointe se réalisera dans un avenir prochain.
Les jours de calme sont venus et la crainte de donner des chefs ù l'émeute,      si
cette crainte a jamais existé, a cessé d'être une objection sérieuse.
   La Notice sur l'Hôpital de Guy a Londres     est l'éloge des hôpitaux d'Angle-
terre, a La plupart des choses que j ' a i observées à l'hôpital de Guy, dit l'au-
teur, peuvent être offertes pour modèles : position générale isolée de tout
voisinage qui pourrait nuire à une suffisante aération ; nombre de malades
convenablement restreint ; ceux-ci classés et répartis dans plusieurs corps de
bâtiment séparés les uns des autres ; chacun de ces bâtiments composant une
assez grande quantité de salles où les malades sont entourés de la plupart des
conditions hygiéniques recommandées; enfin, un service d'infirmiers bien or-
ganisé et les secours de l'art administrés par des médecins et des chirurgiens
dont le nombre est très suffisant comparativement à celui des malades. »
   A son retour de L o n d r e s , M . Pointe voulut visiter l'hospice d'Aliénés
 d'Auxerre; la notice qu'il publia sur cet établissement, aujourd'hui dirigé
par un jeune médecin lyonnais, fut vivement attaquée dans l'un des journaux
 de notre ville. L'auteur devait s'y attendre : il avait loué Auxerre et critiqué
 Lyon. Nous ne savons d'Auxerre autre chose que les faits racontés par l'au-
 t e u r ; l'hospice des Aliénés de notre ville nous est à peu près inconnu, sous
 le rapport de son organisation administrative. Nous ne saurions donc nous
 prononcer dans ce débat ; mais ce que nous dirons, c'est que, en supposant