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                      DE CHALONS A LYON.                      293

 côté des chemins de fer. Ces voies nouvelles peuvent seules
 rendre des services au moyen desquels la France pourra
 réussir à conserver le commerce du transit qui menace de lui
échapper. C'est par leur emploi que la France pourra favoriser
le développement de ses industries de manière â se mettre en
élat de lutter avec succès contre ses concurrents.
   Il importait à la bonne solution de la question qui nous
occupe de poser d'abord les principes sous l'influence des-
quels cette solution doit être cherchée. Il est démontré que la
ligne de circulation, courant de l'Océan à la Méditerranée
par le Havre, Paris, Lyon et Marseille, est la plus importante
qui existe en France ; il est démontré qu'une urgente nécessité
commande de doter celle ligne d'un chemin de fer continu.
Nous connaissons donc, maintenant, les besoins et les intérêts
généraux du pays en ce qui concerne ses voies de circulation ;
nous pouvons nous occuper de la ligne partielle de Lyon à
Paris et des intérêts que la ville de Lyon peut avoir à l'exécu-
tion de celte ligne.



                               II.



   Le chemin de Paris à Lyon forme une partie essentielle de
la grande roule européenne qui traverse la France. On pro-
pose de construire de suite un chemin de fer sur cette ligne ,
seulement de Paris à Chalons-sur-Saône, et d'ajourner à une
époque indéfinie la continuation de ce chemin jusqu'à Lyon.
11 faut examiner si cet ajournement ne compromet pas les
grands intérêts que cette ligne est appelée à desservir.
   Si l'on adoptait cette proposition, le chemin de fer viendrait
de Paris jusques à Chalons-sur-Saône , puis, de cette der-