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DANS LA VILLE DE LYON. 145
Classant ensuite quelques-uns de nos monuments dauphi-
nois, il place la construction de Saint-André de Grenoble
du IX» au XI^ siècle. Or, Saint André de Grenoble est une
église à la date historique certaine; elle a été fondée en
1220, par le dauphin Guignes André. II place l'âge de Saint-
Apollinaire, de Valence, partie dans la phase du IX= et X«
siècle, partie dans la phase du XI e . Or, ce monument élevé
d'un seul jet, et consacré par Urbain II, en 1095, appartient
en enlier au XI e siècle, moins les parties rétablies après les
ravages des Réformés. Il place dans la phase ré(ro<*ade ou
dégénérée de l'architecture bysantine, l'église de Sainl-Paul-
trois Châteaux, dont les ornements atteignent la perfection
d'exécution de la sculpture romaine. Nous trouvons dans
cette nomenclature les restes, ou plutôt l'église inachevée de
Notre Dame de-1'Isle, près de Vienne, remontée au XI" siècle-
mais nous trouvons aussi dans l'histoire que cette église fut
établie en 11S0, pour des chanoines réguliers, et qu'en 1202
l'archevêque Aynard de Moirenc la céda à l'ordre de Saint-
Ruf. Nous voyons, en effet, dans ce monument, le bysantin
pur, la transition du bysantin à l'ogival et l'ogival primitif
complet. L'auteur donne Sainl-Barnard, de Romans, à la pé-
riode du IX» au XI« siècle, et tout ceux qui ont vu Sainl-
Barnard ont reconnu qu'une grande reconstruction a été
greffée, dans le XIII e siècle, sur une église de la belle époque
bysautine, ruinée en 1133 par le dauphin Guignes IV. Il se
trompe encore en attribuant à la phase progressive du XI e
siècle l'église de Saint-Antoine, qui est le produit exclusif
de l'école ogivale.
Arrivé à l'école de la Renaissance, il la divise en deux ca-
tégories : la phase primaire et la phase secondaire. Cette di-
vision est très acceptable, et l'on s'étonne de lire ensuite à la
page 315: « qu'il convient de repousser ces froides subdivisions
d'école, comme phase primaire, secondaire, tertiaire et de
les remplacer par des dénominations piltoresques et histo-
riques.
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