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 ses impressions, comme on dit aujourd'hui ; c'étaient de cu^
 rieuses observations sur le commerce et sur plusieurs autres
sujets. Sa famille, qui les conservait encore à l'époque de l'ab-
bé Pernelti, ne les publia pas, que nous sachions.
    Hubert de Saint-Didier fut Recteur des maisons des pauvres
dans Lyon, elEchevinen 1705.Ses connaissances spéciales ré-
levèrent à la place de premier Syndic du commerce.Les discours
qu'il prononça à l'ouverture des Paiements, ses mémoires adres-
sés aux ministres, ses avis sur les parères demandés à la place
de Lyon, ses arbitrages sur le fait du commerce le firent re-
garder comme un citoyen utile à sa patrie. Il avait tellement
gagné la confiance du petit pays appelé le Franc-Lyonnois, où
était située sa terre, qu'il en fut nommé Syndic général.
    Au mois de septembre 1714, avant de 'quitter Lyon, le ma1-
réchal François de Yilleroy chargea Saint-Didier de rechercher
les titres qui servaient de fondement aux privilèges du Franc-
Lyonnois. Hubert s'acquitta de celle mission avec le plus grand
zèle, et publia bientôt un Recueil des titres et autres pièces au-
tentiques concernant les privilèges et franchises du Franc-Lyon-
nois. Extraits sur les Originaux qui sont dans les archives à
Neufville; Lyon, Philibert Chabanne, 1716, in-4°. Ce Recueil
fut imprimé aux dépens de la Communauté, et dédié au maré-
chal de Yilleroy. La dédicace porte la date du 26 juin 1716. On
donna, en 1740, dans le même format, une seconde édition
de ce Recueil, avec la même dédicace, que l'on data du le r
janvier 1740. C'était un singulier paracbronistne ! François de
Yilleroy n'existait plus depuis dix ans, et Hubert de Saint-Di-
dier était mort le 1 er juin 1737.11 fut renversé près de la
Douane, par un cheval échappé, et mourut de cette chute (1).
  Le pays, appelé Franc-Lyonnois, avait pour confins la ville
de Lyon au midi, la Bresse et la Don'tbes au levant et au sep-

  (Pernetti, Lyonnais digne de mémoire, lom. II, pag. 279-80. Bregliot du
Luj et Péricaud, Calai, des Lyonnais, etc. art. HBÃEBT,—Pùricaud, Les Gou-
verneurs de Lyon, ptig. 19-9,0.