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                            ET SON Å’UVRE                             45 I

 qui l'avait aimée, et qui, dans son Vendomois, plantait des
 arbres en son honneur, et donnait à une fontaine le nom
 d'Hélène, comme il en avait déjà baptisé une du nom
 de son ami Belleau (10).




                                   VII


   En collaboration avec M. Angelo Solerti, M. de Nolhac
a publié le récit du voyage de Henri III en Italie ( i l ) .
Rien d'intéressant à lire comme cette narration qu'on pren-
drait parfois pour un conte des Mille et une Nuits. L'ou-
vrage commence au i^ juin 1574, au moment où Henri
de Valois, duc d'Anjou, roi de Pologne, est brusquement
réveillé au milieu de la nuit dans son palais de Cracovie
par un envoyé de l'empereur Maximilien et par celui de
Catherine de Médicis, lui apprenant la mort de son frère


   (10) Pour de plus amples détails sur Ronsard et la réforme poétique
tentée par lui, consulter les études qu'en ont données MM. Noël,
Blanchemain, Bec de Fouquières, Nisard (Histoire de la littérature fran-
çaise, tome I er ) et Sainte-Beuve dans son tableau de la poésie française
au xvi= siècle. Ces deux derniers écrivains critiquent parfois avec une
rigueur outrée les tendances et les œuvres du chef de la Pléiade. Je me
demande pourquoi. On ignore la date de la mort d'Hélène de Surgères,
qu'un pamphlet huguenot joint au Journal de l'Estoile nomme encore
en 1587.
   (11) // viaggio in Italia di Enrico III, re ai Francia e le Feite à
Venezia, Ferrara, Mantova, e Torino. Pier de Nolhac, E Angelo Solerti-
L'ouvrage est écrit en italien. — L. Roux, Editori, Rome, Turin,
Naples.