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248                 VIEUX MOTS LYONNAIS

au battant pour amortir le coup, afin que la trame soit
moins serrée. On les emploie pour les gazes, les flo-
rences, etc.
  COMPAGNON, COMPAGNONNE. — Ouvrier, ouvrière.
   COMPOSTEUR. — Baguette servant à retenir la pièce dans
le rouleau, ou à maintenir la croisure des fils de la chaîne.
   CORDELLIERS. — Cordes avec contrepoids de pierre qui
servaient à faire serrer le rouleau de derrière. Cet appareil un
peu primitif, en usage autrefois, est remplacé aujourd'hui.

   DÉCLAVETER. — Enlever les clavettes, disjoindre, dislo-
quer. Par extension se dira d'une personne à la marche
irrégulière : elle est déclavetée.

  ENSUPLES.    — L'un des rouleaux du métier.
  ESCALADOUX.     — Petit rouet à main.
   ESCALETTE. — Règle en bois, longue et plate, sur
laquelle sont ménagées des entailles ou rainures creusées
sur toute sa largeur à distances égales. Cette règle sert à
l'opération du Usage des dessins.
   ESCORCHURE. — Écorchure ou éraillement aux fils de la
chaîne.
   ESPOLIN. — Très petite navette dont on se sert pour
fabriquer les étoffes brochées.
   ESTASES. — Partie supérieure et longitudinale du bâtis
du métier, elles relient et solidifient les pontaux (V. ce
mot).

    FAÇURE. — Façon. La dernière façure, les derniers coups
 de navette; au figuré la fin de la vie. Plus exactement la
façure est la portion d'étoffe tramée comprise entre le rou-
 leau de devant et le dernier coup de navette.