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52                    LE CASTEL DU PRINCE

aggravées encore par son grand âge. Mais, éclairé par les
événements de ces temps troublés, il n'avait point attendu
le dernier moment pour mettre ordre à ses affaires.
   Ne laissant pas d'enfants, il avait, par un testament reçu
   e
M Desgranges, notaire à Lyon, le 19 mars 1792 et un
acte de donation aux minutes du même notaire en date du
2 avril de l'année suivante, appelé à lui succéder dans ses
biens d'Ecully comme dans le surplus de sa succession
Mme Thérèse Barety, sa nièce, épouse de M. Gabriel
Jars (17).
   Mme Jars, née Barety, conserva le domaine d'Ecully
aussi longtemps qu'elle vécut. A sa mort, il échut à son
fils, Antoine-Gabriel Jars, tant en vertu de son testament
olographe en date à Ecully du 15 mars 1834, déposé aux
minutes de Me Tavernier, notaire à Lyon, le 13 février
1838, que par le fait de conventions intervenues devant
Me Péan de Saint-Gilles, notaire à Paris, le 27 mars 1839.
   M. Antoine-Gabriel Jars, ancien officier du Génie,
député, chevalier de la Légion d'honneur, demeurait à
Paris, en son hôtel, rue du Luxembourg, et à Ecully. Il
mourut à Paris le 16 mars 1857, laissant pour héritières
ses deux filles, Mme Charlotte -Néresta Jars, épouse de
M. Jules-Emilien Michon, comte de Vougy, demeurant
au château de Vougy en Forez, et Mmc Azulme Jars,
épouse de M. André-Pierre-Aimé Caire de Chichillianne.
   La propriété d'Ecully, dans laquelle se trouvait toujours


   (17) Le recueil déjà cité de M. Melville Glover rapporte que
M. Gabriel Jars, âgé de 27 ans, intéressé aux mines, natif de Commune
affranchie, où il demeurait rue Perollerie, section Port Saint-Paul,
détenu dans les prisons de la ville après le siège, avait été comme
M. Barety rendu à la liberté par jugement du 30 pluviôse an II.