Revue du Lyonnais » série 5 - n°18 ( 1894 ) » pp.043

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 à la Croix des Rameaux, qui par un contour inutile empiétait
 sur le parc à hauteur même du château. Mais il ne put
 jamais arriver à supprimer le passage autrement regrettable
 d'un autre chemin public, qui, partageant sa propriété en
 deux parties à peu près égales, laissait à droite l'habitation
 et à gauche la magnifique avenue de marronniers que l'on
 admire encore aujourd'hui.
    Ce malencontreux chemin, appelé : chemin tendant de
 Villeneuve, de Pontheux et de Treyve-Charks au Bourgchanin
et à la Croix des Rameaux, subsista en l'état jusqu'après
 1858, époque où le château et le parc de M. Barety furent
acquis par M. Tresca père (8).
   Le parc de M. Barety, achevé, s'était trouvé confiné :
   Au nord-est, par le chemin tendant de l'église d'Ecully
aux Pontheux et à laTour-de-Salvagny (actuellement nou-
velle route d'Ecully à Dardilly), sauf quelques enclaves à
autrui, notamment à l'angle, sur la place du village, où se
trouvait un immeuble, terre et bâtiments, propriété de la
prében.de des Gonnaires ;
   Au sud-est, par le chemin de l'église d'Ecully à la Croix
des Rameaux (route actuelle d'Ecully à la Demi-Lune);
   Au sud-ouest, par le chemin de la Turrelière ou du
Troillat et de la Greysolière à la Croix des Rameaux


   (8) La suppression de cette portion de chemin, qui amena l'ouver-
ture du chemin actuel des Tilleuls, avait trouvé de tout temps une
grande opposition dans le pays et les archives de la cure d'Ecully con-
servent une curieuse protestation imprimée, adressée le 17 février 1842
au préfet du Rhône par 20 > habitants de la commune, contre une déli-
bération du Conseil municipal du 7 novembre précédent qui accordait
cette suppression, en échange cependant d'avantages bien certains
offerts par M. Jars, alors propriétaire du château et du parc.