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                            QUÃNCAKNON                            527

fique de services rendus pendant des temps critiques
pour !e royaume. Cette conjecture offre quelque vraisem-
blance.
   Dès le 20 juillet 1591, ce notable avait été pourvu de
l'un des deux offices de « receveur des deux écus (d'or),
« par pièces de velours et autres draps de sô"ie de Gênes,
« entrant dans la ville de Lyon (1). » Cette imposition
protégeait l'industrie lyonnaise contre les fabriques i t a -
liennes.
   Jean Robineau, sieur de Croisy, secrétaire ordinaire
de la chambre du roi, vint troubler cette possession légi-
time, prétendant être propriétaire de l'office dont les
lettres de provision avaient été dressées « àl'occasion des
« troubles et de l'injure du temps, au nom de son frère,
 « Pierre Robineau, lequel s'étant fait chartreux »,
s'était démis en faveur d'Antoine Malo, à son grand pré-
judice. Il y eut procès devant le Parlement de Paris
(1594-5); l'arrêt n'est pas connu (2). D'autres obstacles
avaient entravé l'exercice de cette fonction. Pendant les
guerres civiles, le duc de Nemours donna la charge à
Guillaume Gelas, échevin. Le rétablissement de l'auto-



   (1) Arch. départem., c. 411. Les provisions ne sont que men-
tionnées au répertoire, où l'on trouve la mention des provisions de
l'office de contrôleur à l'entrée des velours, pour Laurent Cholier
(Dec. 1592). — Antoine Paris avait été pourvu de l'office de receveur
des deux écus, le 20 septembre 1579 (c. 405), et Philibert Ollier fut
pourvu le 18 mars 1634. — Michel Bodoyn, eut le 6 février 1588, des
provisions de « 4'offîce de receveur des cinq pour cent des draps
« d'or, d'argent et de soie, en la douane de Lyon » (G. 411.)
   (2) Arch. départ. E. 1499. Dossier de 12 pièces, où se trouvent la
signature M allô, et le cachet armorié conforme au blason cité ci-des-
sus — publié par le P • Ménestrier (Eloge historique), et par
M. Steyert (Armoriai d% Lyonnais.)