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                        CHRONIQUE LOCALE                           49i»
il faut en venir là. C'est vif que M. Bergeret a dispersé la sienne et
pour comprendre l'importance et l'intérêt de cette vente, il faut se
rappeler que M. Bergeret a été membre de cette Société des bibliophi-
les Lyonnais, dont faisaient partie MM. Yemeniz, Coste, Monfalcon,
Brolemann, Cailhava, c'est à dire des hommes connus de l'Europe
érudite. La vente a commencé le 20 novembre ; elle a porté surprès
de trois mille numéros.
   Nous avons reçu du dehors : Guide archéologique et historique du
chemin de fer de Saint-Etienne a Montbrison, Boen et Thiers, par le
D'A. Rimaud. Saint Etienne, Théolier frères, 1876, in-8. On sait
notre amour pour les ouvrages éclos sur le sol même : un compatriote-
seul peut connaître le pays qu'il décrit.
   Et Le,Blason de Brou, par Antoine du Saix, réimprimé pour la
première fois, avec une introduction et des notes par A. Vayssière,
archiviste de l'Ain. Bourg en Bresse, Grandin, 4876, in-18
   Cette charmante plaquette, tirée à petit nombre, d'après une édit-
tion d'une insigne rareté, est le premier fascicule d'une publication
qui comprendra, pour les sauver de l'oubli,les curiosités bibliographi-
ques du département de L'Ain.
    On lit clans le Petit Lyonnais :
   — Mercredi 8 novembre, M. Aimé Gros, le violoniste si connu à
Lyon, a reçu, à la loge du Parfait Silence, le baptême maçonnique.
   Ce choix nous étonne. A la place de l'illustre Violoniste, nous eus-
sions préféré la loge de la Parfaite Harmonie.
   — Par un arrêté de M. le conseiller d'Etat, préfet du Rhône, en
date du 27 octobre dernier, ont été nommés membres du Conseil
départemental des bâtiments civils du Rhône. MM. Jacquet : ingé-
nieur en chef du service spécial de la navigation du Rhône à Lyon ;
Conte-Grandchamps, ingénieur en chef du service spécial de la na-
vigation de la Saône ; Perret de la Menue, architecte en chef des
hospices civils, et Echernier, architecte.
   — Depuis qu'on a supprimé le bon Dieu, les attaques à main armée,
les crimes de toutes sortes, même ceux que nous n'osons nommer,
fleurissent en France et, d'une manière particulière, dans notre bonne
ville de Lyon. Rien d'étonnant, etnous n'y voyons remède qu'un bon
revolver avec la manière di s'en sendr. Un de ces jours, un de nos
honorables chefs d'institution, directeur d'un pensionnat renommé,
M. Robert, de Sainte-Foy, a été assailli, à neuf heures du soir, par
deux bandits qui lui auraient fait un mauvais parti si M. Robert
n'eût été un homme de résolution et de courage. Il s'en est tiré, mais
combien succombent ! On trouve de très-bons revolvers, rue
Eh bien ! n'allions-nous pas faire une réclame ? merci. Quand vous
sortez, le soir, prenez simplement un revolver ; l'effet en est prompt
et souverain : Cito, Mo etjucunde.
   — La Revue du Lyonnais perd ses amis les plus illustres, ses
protecteurs les plus bienveillants, MM. Paul Sauzet, Dumortier,
Conin, NN. SS. Bravard et Vibert.
   Voici ce qu'on lit dans le Mont-Cenis :
   « Une douloureuse nouvelle nous arrive d'Yenne : Mgr Vibert,
évêque de Maurienne, a succombé mardi 31 octobre, à une maladie
dont il était depuis longtemps affecté, qui avait rendu pénible les