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ANCIENS DRAPIERS DE LYON 263 Vienne, fut le sujet d'une convocation des notables et des négociants de la ville en 1821 pour prendre leur avis à cet égard (BB ,59), Un mémoire principalement re'atif à ce projet fut t e - rnis '"année suivante à Pie:""'e ^'e Sève, prévôt des mar- chands (BB !60j; et en 1623, Pierre de Monconys, sei- gneur de Lierguas, prévôt des marchands, et les sieurs Dubois et Guignard, ex-consuls, furent envoyés en dé- putation pour solliciter du roi l'abolition et l'exlinction de cette « ruyneuse et insupportable douane de Valence» qui avait semé l'épouvante parmi le commerce de Lyon et le tenait en perpétuelles alarmes. (BB 163.J Les députés des provinces de Dauphiné et de la ville de Lyon et provinces circonvoisines, obtinrent un arrest du conseil d'Estât du Roy portant abolition de la douane de Vienne eslablieà Valence. (Donné à Compiengue (sic) le 11 jour de mai 1624, Impr. à Lyon par Nie. Julliéron et Claude Larjot, 1624, in-8.Bibl. de Lyon 23, 415, tome 76 —Péricau 1) — Une lettre close du roi en informa le corps consulaire de Lyon. (BB 164.) Mais en 1627, le rétablissement de cette douane déter- mina la décadence de la draperie à Lyon, et concentra ce commerce dans les villes d'Avignon, Nismes, Orange et Uzè^. (BB 172). De plus, d'après les ordres du roi, la commune de Lyon dut fournir aux troupes de Sa Majesté employées en Lom- hardie « huict cens paires d'habitz complétzconsistansen pourpoint long en forme de justau corps, avec double., manche, et le hault de chausse avec le bas de mesme estoffe, de bon drap gris, de huict cens bonnetz de laine et de huit cens paires de souliers de vache tannée,, à trois semelles s^our lesquels on délivra en 1648, un man- dement de 16, 800 livres tournois à J.-B. Denis qui s'é-