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 autres s'étaient consacrées à Dieu dans l'état religieux ;
l'une d'entre elles était « receveuze de Saint-Pierre-les-
Nonains à Lyon (1). »
   Docteur en droit canon, M. de Vichy fut d'abord
prieur de Saint-Didier de Langres ; plus tard, il échan-
gea ce prieuré contre celui de Bourbonne-les-Bains, avec
M. Maximilien de Rouvay, archidiacre et chanoine de
Langres.
   Le chapitre de la cathédrale de Lyon lui conféra, le
9 septembre 1533, le canonicat vacant par la mort de M.
Jean de Cusieu, appelé aussi de Mitte. Le 23 décembre
suivant, il fit ses preuves de noblesse, qui furent trou-
vées suffisantes, et, après avoir prêté le serment accou-
tumé, il fut mis en possession de son bénéfice au titre de
diacre du petit nombre (2). Antoine de Talaru était alors
archidiacre.
   L'histoire a conservé le souvenir de ses efforts pour
abolir certaines coutumes qui choquaient une piété sé-
vère et auxquelles les chanoines prétendaient rester
attachés comme à d'anciens usages établis de temps im-
mémorial dans leur église.
   Les réformes du vénérable doyen portaient sur trois
points principaux. Il trouvait mauvais qu'à la messe,
pendant les deux élévations, le clergé ne fléchît pas les
genoux à terre et ne fît aucune inclination pour témoi-*
gner de sa foi et de son respect. La coutume de cesser le
chant solennel de l'office, pour aller le continuer derrière
l'autel sans cérémonie, quand on commettait une faute
ou qu'un chanoine était absent à l'invitatoire des mati-


  (1) Testament de messirô Th. de Vichy. — Arch. départ, H. 367
fol. 2-6.
   (2) Arch. dép. Fo >ds du chap. de Saint-Jean.— Liv. 42, fol. 9.