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74 FAMILLES LYONNAISES
do Sénozan. Il avait épousé, en 1675, la fille d'un pauvre
tailleur, Françoise Arézon, nom que l'auteur des mémoires
cités plus haut change en celui de la Raison ; il fut père de :
I " François qui suit ;
i° Suzanne, mariée à Camille Perrichon, chevalier
de Saint-Michel, ancien prévôt des marchands
à Lyon ;
'.]<> Françoise, mariée à Christophe Bollioud de Saint-
Jullien, secrétaire du roi en 1704, lieutenant gé-
néral d'épée à Bourg-Argental ;
i° N . . . . mariée à M. de Lafrasse de Seynas.
II. — Cette famille, d'origine obscure et fort récente,était-
destinée à se fondre dans les plus illustres familles de France
et, comme tout ce qui vient rapidement, cette étonnante
fortune ne devait pas durer longtemps.
François Ollivier, comte de Sénozan, chevalier de*Saint-
Michel, baron de Montagny, seigneur de Rosny et de Viricu,
intendant général du clergé de France, épousa, le 26 juin
1711, Jeanne-Anne-Madeleine de Grolée-Vire ville. Il mourut
à Paris le 15 juillet 1740, laissant pour enfants :
1" Jean-Antoine qui suit ;
2° Jean-François,seigneur de Taulignan, capitaine de
cavalerie, marié le 19 avril 1761, à N . . . . de
Vienne ; son contrat fut signé par le roi et la
famille royale,
lî" Anne Sabine, mariée, le 9 octobre 1730, à Charles'
François-Christian de Montmorency-Luxembourg,
prince de Tingry, marquis de Brevel, comte de
Beaumont, lieutenant-général des armées du roi,
gouverneur de Flandre et de Hainaut, capitaine
des gardes du corps et chevalier des ordres
III. — Jean-Antoine Ollivier, comte de Sénozan, prési-
dent au Parlement de Paris, conseille'1 d'État, épousa en