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FAMILLES LYONNAISES A Monsieur Morel de Voléine. Monsieur Ayant lu récomment votre étude sur les familles Lyon- naises insérée dans la livraison de janvier de la Revue, je vous adresse cette petite note inspirée par l'amour de la vérité et l'intérêt de mon pays natal. Jean Arthaud est né, non à Hières, commune de Crémieu, arrondissement de la Tour-du-Pin (Isère), mais aux Hières, hameau de la commune de la Grave en-Oisans, arrondisse- ment de Briançon (Hautes-Alpes). Cette paroisse faisait partie à cette époque du diocèse de Grenoble : elle en fut distraite comme le reste du canton de la Grave et rattachée à l'arrondissement de Briançon lors de la division du terri- toire français en départements. Le portrait de Jean Arthaud est encore dans la chapelle des pénitents des Hières ; au bas de ce portrait est l'inscrip- tion suivante : HIC PATER EST P A T R I E , JUVENES ALIT, ARDET E G E N 0 3 , SACRA DICAT, DONI FAMA PERENNIS ALIT. A la voûte de la chapelle est l'ôcusson du fondateur qui diffère pour les couleurs de celui porté dans le Recueil des armoiries des échevins de Lyon ; il est de gueules, à trois tours d'or ; au-dessus de la porte d'entrée est gravé le mil- lésime 1667. A la suite du distique latin, les vers suivants qui en sont la traduction. Il fut de sa patrie et l'amour et la gloire, 11 éclaira l'enfance, il enrichit l'autel, Le pauvre eut un asile eu son cœur paternel, A nos derniers neveux transmettons sa mémoire,