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                        BIBLIOGRAPHIE.                         49

René Louis de Froullay de Tessé, puis Jean de Juligny de
Damas, comte et chanoine de Lyon, puis enfin, Monseigneur
de Clugny, évoque de Riez, qui furent les derniers abbés
barons de Savigny, seigneurs de l'Arbresle.
    Une lettre de saint Jubin à Raoul, évoque de Tours, nous
apprend qu'à cette époque, l'abbaye de Savigny avait dix-
sept charges ou offices dans son cloître, vingt-quatre prieu-
rés, trois communautés de religieuses sous son obédience et
plus de cent soixante églises sous son domaine et sa dépen-
dence. L'un de ces prieurés était à l'Arbresle ; il est énuméré
dans le Fouillé ou catalogue du diocèse, en 1200. Où était
situé ce prieuré? Je ne vois qu'une maison à l'Arbresle qui
offre les indices d'une maison religieuse, celle que, du chef
de sa grand-mère dame Pignard, née Blanc de Saint-
Bonnet, Clarisse Chanel, dame Clémençon a portée en dot à
son mari. Cette maison renferme une église.
    En ce temps-là, l'archiprêtré de l'Arbresle, sorte d'arron-
dissement ecclésiastique, avait une grande importance
et étendue ; il comprenait trente-une paroisses, quatre prieu-
rés, dont un à Nuelles, et la chapelle de Sainte-Valburge
 qui est la chapelle d'Amanzé de Châtillon.
    En 1755, il comprenait encore vingt-sept paroisses et onze
annexes et se divisait en trois sections ou synodes pour les
conférences ecclésiastiques. M. Girarde, curé de Bagnols,
présidait la section de Tarare, M. de la Coste, curé d'Oingt,
celle du Bois-d'Oingt, et M. Dumoulin, curé de l'Arbresle,
celle de l'Arbresle. A 11. Dumoulin, bachelier, succéda
M. Marion, bachelier, et à M. Marion M, Soulier, docteur en
 Sorbonne.
    Vers le pont de la Brévenne, disent les vieux annuaires,
 il y a un hospice fort ancien et assez mal rente, destiné à
 retirer les passants et les soldats. A la grande révolution, cet
hospice, comme le vieux château, fut vendu pour la forme ;
 il passa aux mains bienveillantes de M. Jean-François Gonin,
 ayeul de notre historien, qui eut la délicatesse de le rendre à
 la commune après l'ouragan révolutionnaire. Cet hospice
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