Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                   LES BIBLIOTHÈQUES DE LYON




          MONSIEUR LE CONSEILLER,


   En attendant la réponse péremptoire que M. Claudin se
propose d'adresser au directeur de la Revue du Lyonnais
pour réfuter les insinuations ainsi que les appréciations de
M. Steyert, permettez-moi, monsieur le conseiller, de vous
envoyer quelques explications au sujet de votre étude sur la
bibliothèque Randin-Rostain.
   En 1871-72, j'ai été l'agent et le fondé de pouvoirs de mon
excellent confrère, M. Claudin, vis-à-vis de M. Paul Randin,
pour traiter en son nom de l'acquisition de la bibliothèque
de feu M. Randin père.
   A cette époque, M. Paul Randin m'a remis un catalogue
manuscrit tout entier de • sa main ainsi que de celle de son
père, catalogue relié qui contenait toute sa bibliothèque. Ce
catalogue est entre les mains de M. Claudin.
   De ce catalogue, j'ai fait le recollement de chaque numéro,
et j'ai rédigé, à nouveau, un catalogue raisonné (sur des
cartes), puis M. Claudin a revu et annoté mon travail, avec
cette autorité qu'il possède dans la science bibliographique
(autorité que M. Steyert traite de rhétorique spéciale et de
circonstance).
   Or, je déclare, malgré les assertions de M. Steyert, que pas
un seul article de la bibliothèque Randin n'a été retranché
dans le catalogue, imprimé et que la bibliothèque tout entière
de M. Randin a figuré dans la vente aux enchères qui eut
lieu le 27 novembre 1873 et jours suivants.
   Je déclare que M. Randin père n'a jamais possédé VAdo-
lescence clémentine dont parle M. Steyert (1). C'est moi-
même qui ai acquis ce livre précieux (en 1859 ou 1860) de la



  (1) M. Steyert est si peu sûr de son dire qu'il ne peut citer, ni indi-
quer l'édition de cette Adolescence clémentine.