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370                     FAVRE, VAUGELAS.

mière Lyonnaise et enfin du royaume de Bourgogne au
v° siècle.
   La fondation de cette ville date des temps les plus
anciens, si l'on en croit une tradition qu'une des tours de
l'ancien château était de construction romaine : nous
réservons, pour -une étude spéciale et plus complète,
l'histoire de Meximieux dont les archevêques de Lyon
s'occupaient dès le xi e siècle, soit pour y construire une
villa, soit pour enrichir son antique église de Saint-
Apollinaire.
    Humbert Ier, élu en 1065 archevêque de Lyon, est le
 fondateur d'une maison épiscopale défendue par des tours,
 sur la colline de Meximieux : son testament, rapporté
 dans l'obituaire de l'église de Lyon (1), ne laisse aucun
 doute à cet égard : « Humbertus, Lugdunensis archi-
 « episcopus, qui monetam sancto Stephano recuperavit
 « et consuetudinem hujus villse (ad) medietateni, et vil-
 « lam de Maximiaco et domum episcopalem cum turribus
  « Eedifi'cavit. »
    Gauceran ou Josserand, archevêque de Lyon en 1107,
 fit un legs à Saint-Apollinaire en ces termes : « In re-
 « demptione terrarum Sancti Apollinaris de Maximiaco
  « dédit quadragintos octo solidos       »
    Nous ne poursuivrons pas plus loin, quant à présent,
  cet historique ; les citations que nous venons de faire
 suffisent pour prouver que le château de Meximieux était
  pour les prélats à Lyon un séjour de prédilection pen-
  dant le belle saison : il est demsuré entre leurs mains
 jusqu'en 1308.

    (1) Obituarum ecclesiae Lugdunensis, publié par M. C. Guigue,
 Lyon, Scheuring, 1867, p. 45. — En 1183, l'église de Meximieux
 dépendait de l'abbaye de l'Jle-Barbe : bulle du pape Lucius III. Elle
 lut érigée en collégiale en juin 1515, par Léon X.