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222 )•'• DE MONTHEROT. rons longtemps ces rapports agréables où, sous le charme de sa mémoire, si riche en souvenirs littéraires, il nous tenait suspendus à ses lèvres en dépit de ses quatre-vingts ans passés ; nous aimions son caractère antique, ses sail- lies fines et spirituelles, nous applaudissions à l'humour de son caractère gracieusement gaulois. Nous lui avions demandé, à titre d'autographe person- nel, quelques vers nouveaux : il nous adressa immé- diatement cette boutade poétique : « Je refuse. « Je n'écris plus que des lignes rimées, par exemple : Air : Gentil hussard. « J'eus de l'esprit, vieillard sexagénaire, « Monsieur Flourens à constaté ce point, « Autant d'esprit que ceux qui n'en ont guère, « Même un peu plus que ceux qui n'en ont point. « J'ai bien changé, vieillard octogénaire, « Je ne saurais m'abuser sur ce point : « J'ai moins d'esprit que ceux qui n'en ont guère, « Et tout autant que ceux qui n'en ont point. « Ce 6 avril 1866. » F . de Montherot figure au nombre des collaborateurs de la Revue du Lyonnais, parmi les noms les plus illus- tres de la magistrature, du barreau, des sciences, des lettres ou des arts de notre province : il avait publié sous son nom : T. vm, p. 223. Lettre à M. Valentin Smith, sur la Statistique. T. xi, p. 97. Lettre sur la longévité humaine, d'après M. Flourens. T. xiv, p. 458. Détails inédits sur la Révolution de Suède en 1775.