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 M4                VH ANGLAÃS QUI PENSAIT PROFONDÉMENT.

   dans îe vide, et que son parapluie, enchevêtré dans les branches
   de l'arbre à la manière des cheveux d'Absalon, retenait au-dessus
   de l'abîme.
     La voix du patient témoignait, de la part de celui-ci, beaucoup
   plus de contrariété que d'émotion. Autant que nous pouvions
   coordonner les parties de sa harangue qui arrivaient jusqu'à
   nous, M- Jobsthon, ne se tenant point pour batlu, ne demandait
  à descendre que pour tenir le pari et recommencer l'épreuve.
     N0^us ne fîmes point comme le maître d'école de la fable, et,
  au lieu d'entrer en discussion avec l'incorrigible parieur, et de
  perdre nos moments en remontrances inutiles, nous ne jugeâmes
  rien de plus pressé que de procéder à son sauvetage. La tâche
  n'était pas facile, •
     On courut cherci.'ier , e s e n 8 i n s n é c e s s a i r e s > e t a u m ° y e n d ' u n e
 corde lancée du W           supérieur du précipice, et que M. Jobs-
  thon se passa sousle bra. s e t s'attacha au tour du corps, nous par-
 vînmes, après plusieurs heu™ 8 d e t r a v a i l e t d ' a n x i é t é ' à l e W s S e r
 jusqu'à nous.
     A peine fut-il replacé sur ses p. ' e d s - <ï u e ' s a n s a d r e s s e r u n m o t
 j. „„:„..„„„ <••* -i t-                  <         'estéemiraculeusement same
 a qui que ce fut, il tira sa montre 1
 et sauve au fond de son gousset, rinter/ r o g e a a v i d e m c n t e t e u t l e
 déplaisir extrême de constater que les J e u X h c U r e S a S S l g n e e S
        4 „             ....-.,              . ,          .           s révolues. Il ne se
 pour terme au pan étaient depuis Iongtemp.
 trouvait donc plus dans les délais voulus pour i '' r e                                         ,
 .. 0          ..         ,.       , ,                         . . .          avoir si le me-
 tie. Sa première question eut alors pour obiet de Se                                , . ,
 ,.          ,     ,     ,      , , - , . . . . .                                    était plus
leze, aux branches duquel s était terminée sa course,
rapproché du sommet désigné comme but de l'asccnsio.                                      !
                                                                                          "le ses
point de la route où le sous-lieutenant s'était débarrassé u . .
                                                                                                vi-
bottes. Vérification faite, ce point se trouvait d;ms une zone c.
demment supérieure à celle du méJèze. M. Jobsthon avait donc
perdu la gageure. 11 réclama avec instance une revanche immé-
diate ; nous la lui relWâmes, en lui prodiguant, du reste, tous
les égards dus au courage malheureux, égards dont l'héroïque
riflard eut une juste et large part. Ce meuble précieux, élevé dès
cet instant au rang de monument historique, aequiérait à l'affec-
tion et à la reconnaissance de son possesseur des droits qui les