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    228                      F. DE MONTHEROT.

    François Durey ; cette charge (1) lui attribuait tous les
    privilèges de la noblesse : aussi le voyons - nous se
    qualifier, en 1712 (2), du titre d'Ecuyer auquel il ajou-
    tait Conseiller secrétaire du Roy, maison et couronne
    de France et de ses finances, conseiller du Roy, garde-
    scel des sentences, jugements et ordonnances et autres
    actes de la juridiction et la douane, maîtrise des ports,
    ponts et passages de la ville de Lyon.
      11 venait d'acquérir (3) de François de Murard, con-
    seiller du Roi au parlement de Paris, la seigneurie de
    Béligneux en Bresse, pour laquelle il fournit l'aveu et dé-
    nombrement, les 15 décembre 1710 et 22 mai 1713.
       Pierre de Montherot., écuyer, obtint, le 25 avril 1738,
    des lettres de conseiller secrétaire du Roi honoraire,
    après avoir exercé ledit office, depuis le 14 mars 1711
    qu'il en avait été pourvu, jusqu'au 7 mars de ladite année
    1738 qu'il s'en était démis en faveur de Louis-Hyacinthe
    Féjacq d'Arluy (4).
       Il avait épousé en premières noces Madeleine Houppin,
    dont il eut :
          1° Pierre de Montherot, mort jeune,

       (1) En 1711, il n'y eut en France que quatorze provisions de cet
    office recherché : on trouve, avec celles de Pierre de Montherot, les
    lettres accordées à François Terray et à Pierre Sauvage, noms qui
    intéressent nos contrées. — Voir Etat de la France, Paris, les libraires
    associés, 1722, t. IV, p. 101.
       (2) Acte de vente du 9 septembre 1712, Guyot, notaire à Lyon, au
    S' Frédéric Gros, marchand bourgeois de Lyon, de l'office de con-
    seiller du Roy, garde-scel des sentences, ete., au prix de 3300 livres.
        (3) Contrat du 7 novembre 1710. Bridon et Courtois, notaires à
,   Paris. —Jules Baux, Nobiliaire de Bresse et Dombes, Bourg en Bresse,
    Martin-Bottier, 1862, p. 10, verbo Béligneux.
       (4) Acte du 26 avril 1685, Levesque et Baglan, notaires à Paris. —
    Preuves devant Chérin.