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                      NICOLAS SEVERAT



   Nicolas Severat naquit à Lyon, le 8 octobre 1633 ; son père,
François Severat, élu en l'élection de Lyon, était d'une ancienne
famille lyonnaise, que le commerce de la draperie avait enri-
chie et qui a donné un échevin à la ville de Lyon, Rémond
Severat, sergent-major de la ville; élu échevin pour 1646-47.
Cette famille portait d'azur, au cerf ailé et élancé d'or.
   Du côté de sa mère, Henriette de Vogelle (sic), Nicolas Severat
descendait d'une famille distinguée dans les fastes littéraires de
Lyon.
   Il entra dans le régiment de Lyonnais, en l'année 1649, passa
lieutenant en 1653 et reçut le brevet d'aide-major en 1666.
   Severat fut reçu au fort de Pierre-Scize, le 10 juillet 1673, et
y commanda jusqu'au 29 décembre 1698, date de sa sortie.
    Malgré les recherches les plus minutieuses, nous n'avons pu
 découvrir la date et lieu de la mort de cet officier.
    Wicolas Severat publia, en 1665, un Mémoire de l'exercice des
 armes, tant du mousquet que de la pique. En 1711 : Mémoire
 historique de la vie d'un fantassin de vingt-cinq ans de service,
 sans aucune discontinuation et les noms de 120 capitaines avec
 lesquels il a servi au régiment de Lyonnais, s. 1. 1711, in-12
 de 8 fol. n. ch. et 190 pag. (collection Morel).
    Severat publia plus tard la suite du Mémoire historique, etc.,
 etc., s. 1. ni d. pet. in-12 (collect Bergeret). Cette suite du Mé-
 moire n'est que le journal de son temps de service au château
 de Pierre-Scize.
    Le Mémoire historique de Nicolas Severat est un ouvrage assez
 curieux comme étude des mœurs militaires de l'époque où il a
été écrit.
   11 ne faut pas y chercher l'élégance et la correction du style;