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                        F. DK MONTllKP.OT.                        23!)

rons Laferronays, qui devint ministre, le comte de la Salle,
mort général de division à W a g r a m , etc., etc.
   En 1792, le couvent fut menacé d'une invasion des
troupes républicaines ; les Prémontrés s'enfuirent précipi-
tamment à Soleure avec leurs pensionnaires. En 1797, ils
rentrèrent à Bellelay. Un an après, l'abbaye fut de nou-
veau conquise parun corps de 3,000 hommes sous les or-
dres du général Gouvion-Saint-Cyr (1) ; les possessions
des religieux furent confisquées (2) et le collège détruit :
on désarma les élèves qu'on avait organisés en école mi-
litaire, leurs drapeaux furent envoyés â Paris, et suspen-
dus à la voû+e des Invalides.
   François de Montherot revint à Soleure terminer ses
études et rentra en France en 1806. Il venait d'obtenir
le titre d'employé surnuméraire aux Archives des rela-
tions extérieures (3), il accompagna, en 1810, son beau-
frère Xavier-Olympe Hue de la Blanche, alors premier
secrétaire d'ambassade en Autriche.
   Il revint pour s'allier, en 1813, à l'une des meilleures
familles du Dijonnais, les Guenichot de Nogent, et fut
très longtemps maire de Nogent : il s'y signala par son
intelligence et spécialement par une charité inépuisable,
en récompense de laquelle il fut proposé pour la croix de
la Légion d'honneur.

   (1) Enrôlé dans le bataillon des chasseurs républicains, volontaires
parisiens, en 1782, le général Gouvion Saint-Cyr était général de di-
vision dès 1794 ; il devint maréchal en 1812 et ministre de la
guerre de 1815 à 1821. Il a laissé des mémoires militaires précieux
pour l'histoire de son temps.
   (2)'En 1801, les arrérages de cette pension, furent réclamés par le
gouvernement français à la famille de Montherot, qui dut acquitter de
ce chef une somme de 213 fr. 40 c.
   (3) En souvenir de ces fonctions, F. de Montherot a publié des do-
cuments inédits sur la révolution de Suède en 1772, lus à l'Académie.