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240 F. DE MONTHEROT. Son goût pour les voyages se manifesta par d'excel- lents comptes-rendus de ses excursions à travers l'Italie, la Corse et jusqu'à Constantinople. La poésie commen- çait à absorber tout son temps ; le succès récompensait ses premiers essais. Le 30 mars 1829, la Société des sciences, arts et lettres deMâcon l'admettait dans son sein. Le 26 janvier 1832, il entrait à l'Académie royale de cette ville. Son discours de réception, écrit tout entier en vers, conservé dans ses mémoires, lui valut les témoignages les plus flatteurs de l'illustre Société. On y voyait apparaître ce ton de badi- nage spirituel et élevé qui devait inspirer la plupart de ses productions poétiques. Le 9 juillet 1834, Gabriel Peignot, président de l'Aca- démie de Mâcon, lui signait un diplôme de membre cor- respondant. En 1833, il avait été admis'avec éclat à l'Aca- démie de Lyon ; en 1843, il était président de cette illustre assemblée pour la section des lettres et arts ; en 1856, il était passé aux Emérites (1). Nous devons à l'obligeance de M. Fraisse, le savant se- crétaire-général de l'Académie pour la section des lettres, l'énumération suivante des ouvrages imprimés, mention- nés jusqu'en 1838 au nom de M. de Montherot dans l'his- toire de la Compagnie : VERS. Mémoires poétiques, Paris, Techener, in 8°. Opuscules en vers, Lyon, Rossari, dont les principaux sont : Discours de réception, 1833. A propos de bottes , 1835. (1) Les Emérites sont les anciens titulaires de l'Académie.