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Mi LA (";RANI»E FAÃŽSÃUOTK 1)K J.YON. H3- supplient donc le roi de leur faire l'application « de l'article « 42 de l'édit de rétablissement des communautés de Pa- « ris, par lequel on excepte de la rigueur de la vente, les « effets et maisons jugés nécessaires aux corps et com- « munautés rétablis ils demandent que pour pren- « dre des renseignements, il soit sursis pendant un an à « ladite vente. > • Cette supplique porte la date de 1777. Elle n'eut pas' le succès espéré; cependant un arrêt du conseil d'État, du 18 décembre 1779, porte~ce qui suit .•'« Sur ce qui a « été représenté au roi que la multiplicité des maîtres et « ouvriers de Lyon, ainsi que quelques représentations « faites par plusieurs communautés, et notamment par la « grande fabrique, le conseil proroge les délais pour « acquitter les droits et l'admission des anciens maîtres « dans les nouvelles communautés , jusqu'au 1 er avril « 1870. » Quant aux ventes d'immeubles, elles furent ef- fectuées , et comme la possession de celui de la grande fa- brique était réelle, c'est-à -dire que probablement il ne se voyait grevé d'aucune dette, il y eut à son égard une dé- claration particulière du 5 mars 1779 portant «. qu'il se- « rait incessamment procédé , pardevant M. l'intendant, « à la vente de la maison qui servait ci-devant de bureau « à la communauté de la grande fabrique d'or, d'argent « et de soie, de la ville de Lyon, pour les deniers enprove- « nant être versés dans la caisse du sieur Rouillé de l'É- « tang. » Cette vente eut lieu'en 1779, et cependant, en fé- vrier 1781,une maison et un jardin appartenant à la com- munauté des tireurs d'or, et une portion de maison, ser- vant de bureau aux tailleurs d'habits, n'avaient pas encore été vendus, puisqu'un arrêt du conseil d'État du 3 février en ordonne la vente. Ce fut le 7 juin 1779 qu'eut lieu l'adjudication du bà ti- 3