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DE SAINT-PIERRE-LE-VIEUX. 461
très, pour lesquelles il manifesta toujours un goût pro-
noncé. Il avait, dit-on, dans son étude, un clerc occupé
uniquement à copier, au lieu de titres et d'actes, les bons
auteurs latins et les anciennes chroniques de notre his-
toire. Barthélémy avait ainsi composé un recueil des plus
précieux de pièces intéressantes sur notre histoire, et
puisées soit dans les archives de l'abbaye d'Ainay, soit
dans d'autres manuscrits perdus. Nous verrons que son
petit-fils Claude suivit dignement son exemple (1). La
mort de Barthélémy arriva le 4 août 1483, suivant son
épitaphe qui subsistait encore au milieu du siècle dernier,
dans l'église de Saint-Pierre-le-Vieux. Marié à Odette
du Blé, fille de Nicolas du Blé, échevin en 1445, il en eut
plusieurs enfants, entre autres :
1° Barthélémy, qui suit.
2° Antoine, chanoine de Saint-Just et chantre de Saint-
Paul, qui vivait en 1551. A cette date il eut avec le Con-
sulat une contestation au sujet de la possession des clefs
de la porte de Trion et de Saint-Irénée, qu'il prétendait lui
appartenir, en sa qualité de prévôt et seigneur haut jus-
ticier duditlieu. (Invent, des arch. du Rhône, BB. n° 72.)
3° Jean, qui vivait encore en 1541. C'est lui sans doute
que nous trouvons mentionné à la date de 1526 dans les
manuscrits du P. Menestrier, qui nous apprend qu'il
exerçait le commerce (2).
4° Mathieu, chanoine de Saint-Paul, mort en 1548.
5° Grégoirette, mariée à Claude Builloud, receveur-
général du comté de Lyon.
(1) Archives hist. du Rhône. Y. p . 149 et vin, p . 82 et s. — Pernetti.
Lyonnais dignes de mémoire, i, p . 305 et s.
(2) Les mêmes manuscrits nous signalent l'existence, en 1492, d'un
Louis Bellièvre, sommelier ordinaire de la panneterie du roi, mais sa
filiation nous est inconnue. Couf. Noies et docum. de M. Péricaud, ann.
1492.