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ON NE CROIT PLUS A RIEN. 237 — Je le crois sans peine... .Mais.... Ah ! c'est une malice?.. Ah ! ça, j'espèrebien, cher Gobson, que vous n'y êtes pour rien ? — Moi, bon Dieu !. .. un étranger qui ne sait rien de vos poètes du jour... Et puis, acheva-t-il avec dignité, pen- sez-vous que j'oserais me jouer a ce point... Ah! Monsieur!... — Je vous crois, je vous crois, mon ami. — Je l'appelais mon ami, tout naturellement, tant j'aimais ce médium.—Et, est-il parti? demandai-je. — Qui.?.. — La Fontaine , parbleu? — Il fit signe que oui... — Et toujours sans frou-frou?.. — Mon Dieu, vous savez bien : Jean s'en alla comme il était venu. — Allons.... ce manque de frou-frou m'explique aussi la sympathie du mort pour le vivant, qui n'enajamaisfait...— Autre chose , maintenant : est-ce que je ne pourrais pas apprendre a tenir le crayon ? ce serait si commode d'opérer pour soi-même — C'est charmant... je vous montrerai avec plaisir. — Vous pensez que je pourrai apprendre facilement ? — Peuh!.. vous serez étonné... — Eh bien ! voyons , ma première leçon, si je ne vous fatigue pas. — Mais, pas du tout!., tenez., mettez vous la — 11 est dix heures : faut-il servir le déjeuner de mon- sieur?... C'était la mère Mouchereau. Juste au moment où le crayon commençait à bouger !... J'étais furieux et j'allais l'envoyer a tous les diables... mais Gobson se leva vivement : 17