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2! 2 HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LYON. l'auteur aurait dû se défier? N'est-il pas un mythe, puisque les biographes modernes l'ont oublié , probablement à dessein ? On aurait désiré connaître l'appréciation personnelle de l'auteur à ce sujet, au point de vue de l'influence que Jean devait exercer sur la littérature en général. On au- rait désiré savoir s'il a été fait des recherches pour arriver à la vérité sur ce personnage présumé fabuleux. CHAPITRE II, 2° Mécènes de la littérature lyonnaise. D'après le manuscrit présenté, les mécènes auraient été nombreux à Lyon. On cite Georges d'Âmboise, André Briau, Symphorien Bullioud, les familles Gondi, Trivulce, Vauzelles, Jean Grollier, Jehan Perréal', Jean du Peyrat, Jehan deTalaru et François de Tournon. Ce titre de mécène est contestable pour Georges d'Am- boise qui fut un grand ministre. Il sut se concilier!'amour du peuple en le soulageant de la charge des impôts, et en faisant respecter la patrie ; mais il ne s'occupa pas parti- culièrement de la culture des lettres, et l'auteur du Mémoire reconnaît lui-même que le fait d'avoir amené d'Italie l'his- torien Paul Emile lui a été contesté. En effet, cet hon- neur a été attribué à un autre prélat français (Charles de Bourbon). André Briau ou Briand, conseiller de Lyon en 1518 et 1519, était l'ami de Symphorien Champier, médecin comme lui; mais ce titre d'ami suffit-il pour justifier celui de mé- cène? Non, sans doute, et il eût fallu que l'auteur du manuscrit fît la preuve qui manque. Symphorien Bullioud, conseiller au parlement de Paris, évêque de Bazas et de Glandève, en 1508, né à Lyon, en 1480 (et non en 1580), a mérité de Symphorien Champier