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                HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LYON.            103

 Louis XII accueillit avec plaisir la nouvelle généalogie,
 et faisant arracher de ses blasons cette noble devise :
 Cominus et Eminus, il la fit remplacer par cette autre :
 Ultus avos Trojce ; il voulait montrer par là que les
 Troyens étaient ses aïeux et qu'il les avait vengés en pla-
 çant, sous la protection de la France, les Milanais et les
 autres peuples de l'Italie.
   Jean-Le-Maire fut un de ceux qui assistaient aux réu-
nions académiques de Fourvière ; ami de Champier, il lui
a prodigué des éloges dans une lettre vraiment curieuse
par son mélange de français et de latin insérée dans
Colonia, Hist. litt., tome H, pages 481 et 482.
   Guillaume du Choul, gentilhomme lyonnais, exerçait
la charge de bailli dans les montagnes du Dauphiné ,
son pays natal. L'époque de sa mort nous est inconnue.
Il créa un cabinet d'antiquités qu'il ouvrit avec bien-
veillance aux savants de son temps. Il publia, en 1555,
un ouvrage ayant pour titre : Discours sur la castra-
mentation et discipline militaires des Romains. On y
trouve une quantité considérable de figures, représentant
des machines de guerre, des campements et des armures.
   Ce livre fut suivi d'un autre sur la religion des anciens
Romains.
   Dolet et Voulté furent au nombre des admirateurs de
Guillaume du Choul qui laissa un fils , auteur de plu-
sieurs écrits sur l'histoire naturelle , la médecine et la
morale. Le plus recherché est un traité sur la nature
du chêne, avec une description du Mont-Pilat ( Lyon,
G. Roville, 1555, pet. in-8).
   Philibert de l'Orme, et non Delorme, issu d'une famille
noble ou anoblie, portait à'azur à un orme accompagné
de deux tours de sinople. Il fut un des plus célèbres ar-
chitectes français du XVIe siècle. Né à Lyon, il dit lui-