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POKCIN. 53 « mille livres par an à deux ou trois cent mille livres, ne nous « a semblé expédient ni possible de faire autrement (1). » Ainsi, on le voit clairement, l'apanage du duc de Nemours était insuffisant; mais les formes ôvasives, les précautions oratoires, derrière lesquelles vont se retrancher les arbitre en présentant leur opinion aux dues qu'ils veulent simultané- ment ménager, empêcheront a la conférence «l'aboutir. Toutefois, après de nouvelles contestations, les ducs de Savoie et de Nemours « recompromettent du différent en l'an ^ 1564, entre les mains de René de Birague, Président du < « Piémont, et de Guillaume de Portes, Président au Parle- « ment de Dauphiné. » Celte fois le Président de Portes exprime sa pensée sans détours, et réclame nettement que Son Altesse de Savoie « doit donner audit duc de Nemours, « supplément d'apanage qui son raisonnable. » •A la suite de cet arrêt, le auc de Savoie, par traité fait à l'Etoile le 17 septembre 1584, augmente l'apanage du duc de Nemours de vingt mille livres de renies annuelles à pren- dre sur les tailles du comté de Genevois et sur celtes de Fauci- gny et de Beaufort. Par un autre traité du 5 février 1565, le duc de Savoie aug- menta encore l'apanage de son cousin de six mille livres du- cales de renies par an. Ce nouveau revenu fut assigné au duc de Nemours « ^anl sur les tailles du comté de Genevois « et des baronnies de Faucigny et de Beaufort, revenu ordi- u naire et extraordinaire de villes et de seigneuries de Pon- « cin et de Cerdon, que gabelle desdits lieux. » Le duc de Savoie avait donné, le 7 novembre 1531, à Charles de la Chambre, baron de Meximieux et de Sarnoyé, l'inféodation des seigneuries de Poncin et de Cerdon en échange de la seigneurie de Loyettes. il fallut donc obtenir, (1) (tuichenon. Histoire du Buyey.