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•184 C1IUÛNIQUE ARCHÉOLOGIQUE.
rait l'usage, qui ne peut plus être maintenant l'objet d'un doute,
les différentes divisions étant parfaitement marquées et recon-
naissables. Cette communication a été faite également à l'Aca-
démie des inscriptions et belles-lettres qui l'a accueillie avec une
faveur méritée.
Le zélé conservateur de notre Musée archéologique a donne
aussi l'empreinte d'une inscription en latin barbare, qui fait con-
naître le nom du consul de l'an S20, Rustianus, et rendu compte
des recherches qu'il a faites pour recueillir des inscriptions con-
nues déjà , mais dont la trace avait été plus ou moins perdue ,
et qu'il importait de sauver d'une perte à peu près certaine en
les faisant entrer au Palais St-Pierre.
M. Dareste a lu quelques pages sur les travaux archéologiques
de la circonscription de Lyon pendant l'année 1857
M. de la Saussaye a soumis au comité une notice sur la mon-
naie de Déols, qui était au moyen âge une des plus importantes
seigneuries du Berry. Ce sont les seigneurs de Déols qui ont bâti
Châteauroux. M. de la Saussaye a présenté à cette occasion l'his-
toire monétaire de Châteauroux depuis l'an 1002 jusqu'au XIII e
siècle, époque où le roi s'attribuant seul le droit de battre la mon-
naie et même celui de l'altérer , fit disparaître partout les mon-
naies seigneuriales pour leur substituer la sienne.
M. Aimer a présenté quelques observations sur la lecture des
inscriptions découvertes nouvellement à Lyon. A propos de celle
qui a été trouvée dans la Saône, il a fait des recherches sur les
gouverneurs des Tresprovincice Galliarum, Philippianus, Pollioet
Septime-Sévère. M. Aimer s'attache à démontrer la grande vrai-
semblance de la conjecture de M. Renier , de l'Académie des
inscriptions, qui pense que l'inscription gigantesque découverte
dans la Saône était en l'honneur de Septime-Sévère et avait sa
place au portique de l'autel de Lyon.
M. D.