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SUR LA SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON. '] 0 3 verture. L'amour de la science, le tableau des jouissances qu'elle procure, le charme qu'elle répand sur l'amitié forment, dit le procès-verbal, le sujet de ce discours, plein de sentiment et de grâce et remarquable par son style harmonieux. « Quel beau jour, Messieurs, s'était écrié l'orateur en terminant, quel jour à jamais mé- morable que celui où Académus d'Athènes, comme le nouvel Académus d'aujourd'hui , prêta sa maison à des amateurs des lettres et de la philosophie, et fit, du simple logement d'un particulier, la retraite des philosophes de l'an- cienne Grèce, et un lieu connu et célèbre dans tous les siècles qui se sont écoulés! Puissions- nous suivre de loin un exemple aussi beau ! Que s'il n'est pas permis d'espérer de l'imiter du côté sublime des lumières de l'esprit, ayons au moins, de cette académie fameuse, ce qui émane des sentiments du cœur, l'aménité athénienne et la sincère amitié. » M. Molard , archiviste, lut une dissertation sur l'éducation de la jeunesse. Le Secrétaire enfin, M. Butignot, offrit en tribut une pièce de poésie fugitive, adressée à Odalie, élégie ou ro- mance mise en musique par Chamourtois et gravée à Paris. Le règlement fut ensuite discuté, une élection eut lieu, celle de M. Donzel, de Rive-de-Gier, en qualité de membre titulaire. Enfin le Cercle fixa au 6 août suivant un ban-