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                  BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.                     499
tiques des caractères architectoniques des diverses époques. Les
planches sont une mauvaise reproduction de l'atlas de M. de
Gaumont. M. Baron donna à Bruxelles, en 1839, une traduction
de l'Histoire de VArchitecture de Th. Hope. Le volume des
planches présente une correction remarquable de dessin. En 1843,
M. Daniel Ramée, dans son Manuel de l'histoire GÉNÉRALE de
VArchitecture CHEZ TOUS LES PEUPLES, emprunta, à Th. Hope,
des considérations philosophiques et systématiques, relativement
à l'art, auxquelles il ajouta des données hasardées sur les bâti-
sseurs d'églises et l'origine du style ogival primitif. M. Batissier,
qui avait fait paraître, la même année, ses Eléments d'archéologie
nationale, donna, en 1846, un grand essor à son enseignement
dans son bel ouvrage, intitulé : Histoire de l'art monumental.
M. Joseph Bard livra à l'impression, en 1844, le Manuel général,
d'archéolagie sacrée. On sait que M. Bard est, avec M. Didron,
l'archéologue le plus capable d'envisager les églises sous le rapport
de la liturgie et de l'ameublement. Il rendrait un véritable service
à la science en écrivant un traité spécial sur ces deux impor-
tantes parties, trop négligées par les monumentalistes. En 1845,
parut l'excellent dictionnaire de l'architecture du moyen âge
 de M. Adolphe Berty. Je dois mentionner, dans cette rapide
revue, les Instructions du comité historique, ainsi que les sa-
vantes publications de MM. Schmith et Didron. Ce dernier, dans
 ses Annales archéologiques, est constamment sur la brèche, avec
 ses zélés collaborateurs, pour défendre les antiquités nationales
 contre les vandales des Conseils municipaux et des Conseils de
 fabrique. Le Bulletin monumental, qui se publie, à Caen, sous
 la direction de l'école monumentaliste, est une tribune ouverte
 à tous, pour la propagation de l'art. Enfin, sa Revue générale
 de l'architecture et le Magasin pittoresque, contiennent souvent
 des articles intéressants sur les monuments chrétiens.
     Le Manuel de M. Bard excepté, tous les traités que je viens
 de citer n'ont été faits qu'en vue des régions septentrionales de
 la France. Le Lyonnais et le Midi manquaient d'interprètes pour
 expliquer leurs monuments. M. Peyré a voulu remplir ce vide.
  Il raconte, dans sa préface, qu'élevé dans les idées de l'Empire,